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16 mai 2012 3 16 /05 /mai /2012 08:02

Nous comprenons parfaitement l'irritation que peut provoquer chez elle le harcèlement dont elle est victime depuis que son compagnon de fortune a été élu président de la République de la part des photographes de presse qui font son siège devant son domicile privé. Hélas, l'insupportable dictature de l'image le veut ainsi. Madame Trierweiler le découvre à ses dépens. Son innocence nous touche profondément. Mais réfléchissons. Elle ne pouvait pas ignorer cette culture, comme disent les parvenus, puisque, durant des années, elle a professionnellement trempé dans la marmite du journalisme. C'est là que l'on s'étonne. N'aurait-elle jamais feuilleté les magazines, à commencer par celui auquel elle collabore, qui, depuis que la photo existe, consacrent des pages à illustrer par des clichés, tantôt furtifs, tantôt complaisants, les faits et gestes des grands de ce monde. Et d'ailleurs ne se prête-t-elle pas elle-même à ce jeu dont le public est légitimement friand ? Tiens, par exemple, ne figure-t-elle pas cette semaine en page de couverture de Paris Match, où elle affiche son sourire au côté du nouveau président, en ouverture d'un cahier de 64 pages spéciales consacré à la grande geste du héros. Son élégance et ses manières auront impressionné dès le premier jour. Pour ses premiers pas de première dame, Valérie Trierweiler a suivi de très près François Hollande, assistant à chacune des étapes de sa journée d'investiture, de l'Élysée à la mairie de Paris. Le marathon de la journaliste a commencé à 9h50. Remontant sur le tapis rouge de l'Élysée, Valérie Trierweiler a été accueillie sur le perron par Carla Bruni-Sarkozy. La reporter de Paris Match a inauguré son rôle de First Lady de façon inédite, par une vraie passation de pouvoirs. À l'image de leurs compagnons, les deux femmes ont longuement discuté. D'après les médias, Carla Bruni-Sarkozy se serait prêtée au jeu du tour du propriétaire et lui aurait montré la cuisine du palais présidentiel. Une heure plus tard, les deux femmes sont ressorties aux côtés de Nicolas Sarkozy et de François Hollande. Alors que le président socialiste a étonné en n'accordant qu'une brève poignée de main à son prédécesseur, presque un faux pas pour certains, Valérie Trierweiler et Carla Bruni-Sarkozy se sont embrassées. Un geste qui, aux yeux de nombreux journalistes, a insufflé un peu de chaleur dans une passation respectueuse mais distante.

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