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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 11:08

L'embrasement du Moyen Orient, le film stupide sur le prophète musulman, les caricatures de Charlie Hebdo... Le climat actuel devient très dense, notamment au sujet de la sacro sainte liberté d'expression. Au nom de cette liberté, Charlie Hebdo avait raison de sortir les caricatures. Soit, même si le bon sens peut demander un peu de retenue car on peut être gauchiste dans un placard et taper sur les flics, la droite et tout ce qui ne vous revient pas, mais c'est quand même les flics qui viennent protéger les gauchistes de Charlie suite à leurs conneries.... Autre liberté d'expression, la manifestation, qui elle sera bien interdite. Surtout celle de ces musulmans qui souhaitent expliquer par la manisfestion que se foutre de la gueule de leur religion, c'est pas bien. Sauf que ces manifestations sont interdites... Et Charlie, réveillez-vous, un pays qui interdit une manifestation c'est lutter contre la liberté d'expression. Voici ce qu'en dit la presse: Le blasphème n’est plus un délit en France depuis 1881. La liberté d’expression, gravée dans le marbre de la constitution, fonde l’édifice républicain. Qu’un journal satirique s’adonne à la satire devrait nous réjouir. D’autant que le “dessin de presse” a tendance à disparaître, la joyeuse impertinence aussi… Il s’agit ici d’humour libre, n’épargnant aucune chapelle. Rien à voir avec “L’innocence des musulmans”, haineux brûlot anti-islam propagé sur le net par des fanatiques religieux. Pourtant, des ministres reprochent à “Charlie Hebdo” d’avoir caricaturé Mahomet “au mauvais moment”. Par les temps qui courent, tirer la barbe du sacré Bédouin ne leur paraît pas convenable. Parce que quelques enragés obscurantistes risquent d’en prendre prétexte pour semer violence et désordre… Il faudrait attendre que les salafistes apprennent la tolérance, avant de s’autoriser à “crayonner” le Prophète. Autant dire renoncer à nos valeurs fondamentales pendant un siècle ou deux. Le “contexte”, alors, sera peut-être devenu plus favorable. Et la démocratie, ou ce qu’il en reste, pourra à nouveau s’exercer pleinement. Se battre pour “le droit à la dérision”, antidote à tous les intégrismes, n’est pas un combat dérisoire. Certains trouveront “Charlie Hebdo” immature, opportuniste, vulgaire, pas drôle… Mais l’hebdomadaire a-t-il violé la loi ? Voici la seule question qui vaille. Il appartient à un tribunal d’y répondre, sûrement pas au gouvernement. Avec Le Dauphine.

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